Mardi 28 mars 2017 s’est tenu au lycée Quinet de Bourg-en-Bresse un stage « Numérique et conditions de travail ». Il s’agissait d’un stage académique SNES-SNEP-SNUEP, auquel était associé le SNUipp01, co-animé par Rindala Younes, secrétaire académique adjointe du SNES, Pascal Baudet, secrétaire départemental de la FSU, et Nicolas Jambon, élu SNES-FSU au CHSCT (Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail) de l’Ain.
35 collègues y ont participé, pour débattre du thème du numérique, et de son impact sur nos métiers et nos conditions de travail.
Lors d’une introduction globale, il a été question du numérique en général, et notamment du LSU, des aspects juridiques, de la place qu’ont pris les technologies numériques ces dernières dans le système éducatif français, et du lien avec les dangereuses politiques de « néo-management » conduites ces dernières années par le ministère.
Ensuite, ont été définis ce que sont la « santé au travail », la « prévention des risques professionnels » et les « Risques Psycho-Sociaux », ainsi que les attaques lancées contre nos métiers :
Les registres SST (Santé Sécurité au Travail) et DGI (Danger Grave et Imminent) ont récemment été dématérialisés, et sont accessibles en trois clics sur le site de la FSU01 (ou sur le site du Rectorat de Lyon… mais armez-vous de patience pour les trouver) :
Ensuite, le débat s’est recentré sur le thème du numérique, avec la présentation du travail mené depuis 2015 par le CHSCT de l’Ain, à l’initiative de la FSU :
Le stage a semblé montrer que les risques identifiés en 2015 par les élus de la FSU correspondaient bien au quotidien de tous nos collègues, avec un second degré particulièrement impacté par certains effets néfastes du numérique. Si le numérique ouvre effectivement des perspectives intéressantes pour nos missions, il apporte également depuis 20 ans un cortège de problèmes nouveaux, que notre administration doit regarder avec lucidité : « infobésité » (Submergement par les informations numériques), altération de la frontière entre sphère privée et sphère professionnelle, intensification du travail, déshumanisation, risque de surveillance etc…
D’emblée, les solutions n’apparaissent pas simples à trouver, mais elles existent, et le fait de souffrir au travail de l’introduction des nouvelles technologies n’a rien d’une fatalité. A nous tous de nous emparer collectivement et syndicalement de ces questions, et de reprendre la main sur notre travail.