Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, a prévenu vendredi que les fonctionnaires n’accepteront pas de « mesures symboliques » en termes de salaires.
Il n’y a eu aucun grand rendez-vous entre le gouvernement et la fonction publique depuis le début de son mandat. C’est le moment pour le Premier ministre de prouver, puisqu’il le dit, qu’il aime l’Etat et les fonctionnaires.
Elle a affirmé que « les fonctionnaires, soumis au gel du point d’indice (qui sert de base de calcul pour les salaires, ndlr) depuis dix ans, ont perdu l’équivalent de deux mois de salaire par an ».
Mme Groison a ajouté vouloir avertir très solennellement l’exécutif : nous n’accepterons pas de mesures symboliques.
Selon la FSU, le sentiment de déclassement est fort parmi les fonctionnaires et il revient au gouvernement de prendre des mesures convaincantes.
A la tête de la deuxième force syndicale de la fonction publique d’Etat et première chez les enseignants, Bernadette Groison souligne que « 20% des fonctionnaires sont précaires » et que « les enseignants français sont les plus mal payés d’Europe ».
En plus de tout le travail sur les mandats de la FSU, le congrès de la FSU a voté un texte « ACTION » à la fin de son congrès national :