Si la fermeture des classes dès le premier cas positif est une mesure nécessaire (même si cela peut posait problème aux familles évidemment), d’autres points restent flous ou inquiétants :
– le ministère a également précisé que les élèves ne devaient plus être répartis entre les classes des écoles en cas d’absence d’un-e enseignant-e non remplacé-e. C’est une demande de notre organisation depuis de longues semaines pour éviter le brassage que le protocole lui-même demande d’éviter ! Mais concrètement, devrons-nous renvoyer les élèves le matin à 8h30 quand il n’y aura pas de remplaçants ? Comment les familles s’organiseront-elles alors ? Réglementairement, nous rappelons qu’il est interdit de renvoyer un élève qui arrive seul à l’école, et c’est assez courant.
– Concernant ce brassage à éviter, le recrutement de 5000 personnels à l’échelon national est annoncé : 0 recrutements dans l’Ain à ce jour à notre connaissance pour une rentrée lundi…
– vaccination des personnels prioritaires : d’autres centres que celui de Bourg dans le département ?
– Sur les capteurs de CO2 et dispositifs de filtration : sur le terrain nous constatons que très peu a été fait sur ce sujet… De même sur le fonctionnement des cantines : cela pose parfois trop de problèmes d’organisation pour les communes.
– EPS en extérieur mais possible en intérieur (?) : hier dans son discours, le ministre de l’EN n’a pas tout le temps été très clair, avec l’éternelle formule « le plus possible »…
– campagne de tests salivaires : si la montée en puissance est une bonne chose, l’organisation repose sur les directrices/directeurs d’écoles, qui rappelons-le, sont aussi enseignants en classe (déchargé-es partiellement pour certain-es) et ne bénéficient d’aucuns personnels administratifs pour leur mise en oeuvre.
– organisation des auto-tests dans le second degré : dans quelles conditions concrètement ?
Le communiqué national ci-dessous :