Créé par la loi de refondation de l’école de 2013, le Conseil supérieur des programmes avait suscité l’espoir. Il s’agissait de renouveler le mode d’élaboration des programmes scolaires : davantage de démocratie, davantage de transparence.
Ce fonctionnement a fait long feu. En témoignent les démissions successives de membres du CSP en désaccord avec la méthode de travail et les orientations.
Dans l’appel intersyndical et associatif de 2012 (1) « Pour une autre méthode de construction des programmes », la FSU souhaitait « en finir avec l’écriture de programmes scolaires, confisquée par quelques « experts » ou responsables, sans réelle concertation avec les professionnels de l’enseignement et de la recherche. ». Cet appel est plus que jamais d’actualité. La FSU demande que le CSP cesse de travailler en vase clos et dans l’opacité.