Dans le contexte des mesures contre le coronavirus, peu de consignes claires sont données : retour immédiat au domicile et mise en quarantaine lors d’un retour d’une zone à risque, décision sur l’organisation des voyages scolaires dans l’Education Nationale, etc.
Que les personnels soient affectés en zone à risque ou pas, la circulation du virus est source de préoccupations, surtout quand on sait que les plus jeunes des élèves peuvent être porteurs asymptomatiques.
Alors que la DGAFP a publié une note, en date du 4 mars 2020, précisant que « La responsabilité de l’employeur public est d’accompagner les éventuelles mesures d’isolement, d’éviction et de maintien à domicile et de placer l’agent public dans une position régulière », les réponses locales renvoient plutôt à une responsabilité individuelle des agent.es : les personnels doivent faire le point avec leur médecin traitant et recourir au CMO, avec journée de carence, si ce dernier l’estimait nécessaire.
Pour la FSU, ce type de réponse est inacceptable ; ces personnels sont en situation de danger grave et imminent s’ils ne peuvent bénéficier d’ASA afin de ne pas risquer la contamination.
Dans l’attente d’une information en ce sens du ministère à l’attention des services des rectorats et des DSDEN, les personnels doivent consulter leur médecin afin d’avoir un avis médical, et sur cette base, demander à bénéficier d’une Autorisation Spéciale l’Absence (comme pour les personnes confinées, malades, affectées ou simplement déclarées potentiellement contagieuses par le médecin de l’ARS). Si l’ASA n’est pas accordée, ces personnels fragilisés doivent pouvoir faire valoir leur droit de retrait. Dans ce cas, l’employeur est tenu de donner des instructions appropriées à la situation.
Plus de précisions ici : https://fsu.fr/mesures-coronavirus/?fbclid=IwAR3W7bcPP9O3BNf0iDrXyOcGXofc1qbfvZChwvklZM6myk9mwllC7Let8bk