En réponse à l’obstination du ministre qui refuse de s’engager vers une amélioration des conditions d’emploi des AESH et en réponse à la dégradation de leur mission depuis la création des PIAL, les organisations FSU, CGT éduc’action, FNEC-FP-FO, SUD éducation appellent les personnels à la grève le 8 avril. Dans l’Ain, la FCPE, première fédération des parents d’élèves, s’est associée à l’appel, en soutien aux personnels.

Tous les personnels sont couverts par le préavis de grève : AESH, enseignants… (voir les préavis ICI)

Plusieurs actions sont prévus en fonction de votre lieu d’habitation : 

  • pour les résidents du Rhône, département confiné, rassemblement à 14h30 devant le Rectorat de Lyon
  • pour les Aindinois, 2 rassemblements : à 7h45 à Bellegarde (devant le collège St Exupéry) annulé et à 10h30 à Bourg en Bresse (devant la Direction Académique de l’Education Nationale) maintenu

Pour les personnes habitant à plus de 10km de la DSDEN , vous trouverez ci-contre une attestation de déplacement à imprimer et à compléter et le récépissé de la Préfecture à avoir avec soi : 

modele_d_attestation_derogatoire_rassemblement_8_avril_2021


Appel à la solidarité financière :

Nous ouvrons un appel à solidarité financière auprès des enseignants et autres personnels qui voudraient soutenir les AESH grévistes.

Chèque à envoyer à : FSU de l’Ain, 46 bd de Brou 01000 Bourg-en-Bresse à l’ordre de « FSU01 » avec au dos « solidarité AESH ».
Nous répartirons les dons auprès des AESH en grève le 8 avril.


Le ministre répète que l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap est une priorité de son ministère. Pourtant, il fait le choix de maintenir dans la précarité les 110 000 AESH qui jouent un rôle essentiel dans l’accompagnement de la scolarité de ces élèves.
Malgré la promesse faite il y a un an d’engager un chantier sur le temps de travail et la rémunération, les AESH continuent de subir des temps de travail incomplets, pour 24 heures de travail hebdomadaires, soit 60% en moyenne, pour un salaire net de 760 euros par mois. Donc en-deçà du seuil de pauvreté !
À défaut d’un cadre d’emploi reconnaissant leurs missions, ils et elles sont condamné- es à exercer sous contrat, sans pouvoir accéder à un statut leur assurant une garantie d’emploi, de carrière et de formation. On est encore loin d’un véritable métier.
La mise en place des PIAL a considérablement dégradé leurs conditions de travail, puisque les AESH sont désormais appelé-e-s à intervenir dans plusieurs écoles ou établissements scolaires, à multiplier les accompagnements d’élèves. Ces services partagés demandant plus d’adaptabilité et de flexibilité, nuisent à la qualité de l’accompagnement, conduisant à du saupoudrage. Il s’agit surtout d’augmenter le nombre
d’élèves accompagné-e-s en conservant le même nombre de personnels !

Le tract national ici :