Lappel unitaire de la CGT, de la FSU, de FO, de Solidaires et de l’UNEF le rappelle clairement : la France aurait réellement les moyens d’une autre politique si le gouvernement faisait d’autres choix de politique fiscale.

Il faut le rappeler haut et fort : avec 94 milliards d’euros en 2017, les profits des entreprises du CAC 40 s’envolent, et les dividendes suivent la même courbe. La France est ainsi passée 3ème au palmarès des taux de rentabilité du capital et verse plus de 10% du total mondial des dividendes.

Pendant ce temps, le gouvernement choisit de diminuer les recettes fiscales de l’Etat : selon le ministère des Comptes publics, les décisions gouvernementales depuis 1 an ont creusé un trou de 14 milliards d’euros sur l’année, en favorisant les plus riches. Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) devenu impôt sur la fortune immobilière (IFI), droits de successions, impôt forfaitaire sur les revenus du capital… : l’Etat va être obligé de réduire significativement les services qu’il rend aux citoyens à cause de l’ampleur considérable des cadeaux fiscaux consentis… 

C’est dans ce contexte que le gouvernement annonce un budget d’austérité : nouvelle diminution des emplois aidés, nouveau coup contre les retraités avec le décrochage des pensions par rapport à l’inflation, 4200 suppressions d’emplois dans la Fonction publique de l’Etat, 120 000 d’ici 2022 dans les 3 fonctions publiques, remise en cause des statuts avec «CAP 2022»…

Et maintenant, un Big-Bang des retraites se prépare sous couvert de simplification et d’équité ! Alors qu’un système de retraites par points ne peut voir le jour qu’en détruisant les régimes existants et toutes les garanties qui y sont liées, que ce soit en terme de montant de retraites ou de droits collectifs (droits familiaux, pensions de réversion…).

Dans l’Education aussi, les raisons de se mobiliser sont là : le ministre de l’Éducation nationale a-t-il lu le dernier rapport de l’OCDE «Regards sur l’éducation 2018» ? Le système éducatif français est sous-investi par l’État qui consacre au primaire 15% de ressources en moins que dans les autres pays membres de l’OCDE.

Ce sous-investissement pèse concrètement sur l’exercice du métier d’enseignant : le nombre d’élèves par classe est plus important que dans les pays comparables, notamment en maternelle avec 23 élèves en moyenne, huit de plus qu’ailleurs. 

C’est dans ce contexte que Jean-Michel Blanquer annonce les suppressions de 2 600 postes dans le second degré et 400 emplois de moins pour les personnels administratifs… C’est un choix d’affaiblissement du service public d’éducation, alors que la hausse des effectifs d’élèves se poursuit dans les collèges et les lycées. Les services administratifs déjà au bord de l’asphyxie vont connaître des difficultés accrues pour gérer les personnels.

TOUS en GREVE, TOUS au rassemblement à BOURG EN BRESSE
RDV de 12h00 à 14h00 devant la CPAM de Bourg en Bresse 1 Place de la Grenouillère
avec prise de paroles à 13h00

A noter : pour les enseignants du premier degré, pensez à envoyer à votre inspection de circonscription la déclaration d’intention préalable avant le vendredi 5 octobre (voir ici : http://01.snuipp.fr/spip.php?article1534 ).

 

Le tract départemental CGT/FO/FSU :