Après la journée d’action du samedi 15 octobre, des dizaines de milliers de citoyen⋅ne⋅s ont défilé en France et en Espagne pour refuser les accords transatlantiques TAFTA et CETA. 40 rassemblements ont eu lieu partout en France, d’Aix-en-Provence à Quimper, en passant par Nancy, Lyon, Mâcon, Boulogne-sur-Mer, Rennes, Toulouse ou Nantes. Plus de 5 000 personnes ont défilé à Paris et ont tenu place de la République une Assemblée citoyenne.
À Madrid plusieurs milliers de personnes ont manifesté aussi pour exiger que le gouvernement espagnol ne signe pas le CETA.
Cette journée d’ampleur s’inscrit dans l’automne d’action qui a déjà rassemblé plus de 300 000 personnes en Allemagne, 25 000 à Vienne, 15 000 à Bruxelles et 4 000 au Luxembourg pour s’opposer au CETA. Le CETA, traité de libre-échange UE-Canada, « cheval de Troie » du TAFTA, risque d’être signé le 27 octobre prochain lors du sommet euro-Canadien à Bruxelles.
Après plus de trois années de mobilisation contre le TAFTA et le CETA, les gouvernements européens doivent aujourd’hui entendre le refus des peuples. Non, le parlement Wallon n’est pas le seul à dire non.
Nous voulons des politiques commerciales et d’investissement au service des peuples et la planète, et non au service des multinationales et de la finance.
En effet, le CETA comme le TAFTA sont de mauvais traités. En particulier, le mécanisme d’arbitrage privé réservé aux investisseurs et la « coopération réglementaire » entravent la capacité des États et des collectivités territoriales à protéger l’environnement, la santé des citoyen⋅ne⋅s, les droits sociaux ou les services publics.
La Fondation Nicolas Hulot (FNH) a publié le 20 septembre « Le CETA en 3 minutes », une vidéo qui expose les enjeux et dangers du CETA, cet accord entre l’UE et le Canada qui n’est autre que le cousin du TAFTA (entre l’UE et les Etats-Unis). Voir la vidéo de 3 minutes ici : https://www.youtube.com/watch?v=oOJ8pVuP2V8
Autre site à consulter : le collectif STOP TAFTA et CETA :
Le CETA : un « bon accord » ? Crash test en 9 mots cles