Lors de cette CDAS, 2 types d’aides ont été accordés.

– 3 aides « Études supérieures » pour un total de 1200 € (400 € par enfant)

– 5 aides ont été accordés pour des agents du public, pour un montant total de 2800 € (pour des montants compris entre 500 à 900€)

– 1 prêt a été accordé à 1 agent du public, pour un montant de 3000€.

Au cours de cette CDAS, qui était la dernière de l’année 2023, nous constatons que les délais de traitement du paiement des aides arrêtées en CDAS sur notre académie ne sont pas dignes d’un fonds d’action sociale. Nous sommes amené·es à voter des aides de secours pour des agent·es en grande précarité financière. Ce fonds d’action sociale est donc vital pour les demandeurs pris dans une urgence du quotidien.

Nous constatons que les délais de paiement dans l’académie de Lyon sont au mieux de 6 à 8 semaines alors qu’ils sont de 15 jours dans les académies de Grenoble ou de Clermont-Ferrand.

Les délais de paiement des fonds de secours pratiqués dans l’académie de Lyon ne sont donc pas à la hauteur des enjeux d’un fonds d’action sociale car ils ne permettent pas d’aider rapidement les agent·es en grande précarité. De plus, il nous apparaît nécessaire que l’enveloppe octroyée, chaque année, à l’action sociale soit augmentée afin d’accompagner les personnels à la hauteur des besoins qui, comme l’inflation, ne cessent de croître.

Nous nous interrogeons sur les délais de traitement à géométrie variable entre les académies et demandons que les fonds de secours soient versés de manière rapide et harmonisée (sous 15 jours) afin qu’ils puissent remplir convenablement leurs missions de secours auprès des personnels demandeurs.

Un courrier intersyndical a été rédigé et transmis à Madame Hakima ANCER, Directrice des personnels administratifs, techniques, sociaux et de santé au rectorat de Lyon et au Secrétariat général de la DSDEN de l’Ain en ce sens.

Nous constatons également que les variations d’enveloppe budgétaire d’une année sur l’autre, ne tenant pas forcément compte de la situation inflationniste dans notre pays ne permettent pas de travailler convenablement en CDAS. Les aides en début d’exercice seront mécaniquement plus “contenues” compte tenu du manque de lisibilité sur les situations à venir en cours d’année que sur la fin d’exercice où nous avons plus de souplesse pour répondre aux demandeurs. Ceci n’est pas entendable pour un fonds d’action sociale qui ne doit pas être impacté par une anticipation hasardeuse d’un épuisement des enveloppes budgétaires.

N’hésitez pas à prendre contact avec vos représentants de la FSU à fsu01@fsu.fr et avec les assistantes sociales si vous rencontrez une situation financière délicate.