Lors de cette CDAS, 4 types d’aides ont été accordés.
– 3 aides « Études supérieures » pour un total de 1200 € (400 € par enfant)
– 10 aides ont été accordées pour des agents du public, pour un montant total de 7750 € (pour des montants compris entre 500 à 900€)
– 1 aide a été accordée pour un agent du privé pour un montant de 900€
– 3 prêts ont été proposés à 3 agents du public, pour des montants compris entre 1200 et 3000€.
La CDAS peut ainsi décider, en fonction de la présentation du dossier, des éléments fournis par les assistantes sociales, d’accorder ou de refuser l’aide, ainsi que du montant de l’aide après proposition des assistantes sociales. Un refus s’appuiera sur le fait que la situation financière n’est pas critique, que la gestion financière du personnel demandeur est incompatible avec l’attribution d’une aide (mauvaise gestion des priorités dans les dépenses du ménage) ou que les éléments sont insuffisants pour justifier l’aide. L’avis des assistantes sociales est primordial car elles expriment non seulement le contenu du dossier, mais aussi leur connaissance des situations qu’elles suivent parfois depuis longtemps.
Au cours de cette CDAS, nous constatons que le nombre de demandes augmente de façon très importante et cible prioritairement les bas salaires et les temps partiels subis que sont les AESH ou les AED dans les dossiers demandeurs fonction publique.
A titre d’exemple, 7 demandeurs sur 13 étaient AESH ou AED pour une aide ou un prêt lors de cette CDAS.
Nous avons rappelé l’importance de revaloriser les salaires dans la fonction publique afin que les premiers impactés, que sont les AESH et les AED aient une revalorisation à la hauteur du service apporté au bénéfice de l’école inclusive, de la scolarisation des élèves en situation de handicap et à leur pleine contribution à la réussite scolaire des élèves.
Pour la FSU-Snuipp, ils et elles pâtissent à la fois de temps de travail très bas et d’indices de rémunération quasi au minimum de la Fonction publique (indice minimum de traitement : 361). Selon l’INSEE, nous sommes considérés comme pauvres en France quand on perçoit des revenus mensuels inférieurs à 918€ ou 1 102 €, selon qu’on utilise le seuil de pauvreté fixé à 50% ou 60% du niveau de vie médian. Le ministère doit s’engager dans une réelle amélioration des salaires. Cela passe à la fois par un cadre de rémunérations plus ambitieux et une augmentation des temps de travail. Il est urgent d’en finir avec l’insupportable précarité des AESH et des AED qui se retrouvent obligés de faire appel au fond d’action social dans un contexte où l’inflation ne cesse de croître dans notre pays sur fond d’envolée des tarifs de l’énergie !
La FSU-SNUipp revendique une refonte complète de la grille avec l’application des indices de la grille des agent·es de catégorie B de second grade (indice minimum : 392, indice maximum : 587).
Il est nécessaire d’améliorer les conditions de travail et de revaloriser les salaires et pour les AESH et les AED car cela a un impact important dans l’attractivité de ces métiers dans un contexte concurrentiel où le département de l’Ain est quasiment au plein emploi avec un taux de chômage à 5.17%.
N’hésitez pas à prendre contact avec vos représentants de la FSU à fsu01@fsu.fr et avec les assistantes sociales si vous rencontrez une situation financière délicate.
La dernière CDAS restreinte de l’année 2023 aura lieu le jeudi 9 novembre 2023.