Le lundi 5 septembre, lors de la venue du premier ministre et de la ministre de l’Education Nationale dans l’Ain, la FSU de l’Ain a obtenu une audience auprès de conseillers des ministres.

Ce fut l’occasion pour nous de rappeler :
- la situation de rentrée dans les écoles, collèges et lycées du département : effectifs, réformes contestées (collège) et nombreuses (programmes) qui submergent les collègues. Les 70 postes alloués au premier degré à cette rentrée n’ont permis aucune baisse des indicateurs d’ouvertures et donc des effectifs par classe. De même dans les collèges. Les besoins en formation sont énormes.

- nous avons aussi longuement parlé du dossier de la « Vie chère » au Pays de Gex et dans le bassin bellegardien, en redemandant à ce que l’ensemble des fonctionnaires bénéficient de l’indemnité à 3% (grille de salaire plus favorable comme en région parisienne notamment) ainsi que d’une prime de vie chère de 300€. Nous avons insisté sur les conséquences de cette situation sur le turn-over important des personnes voire l’impossibilité d’en trouver (contractuels enseignant toujours recrutés dans ces secteurs, difficultés à trouver et à stabiliser des médecins scolaires, des AVS et bien d’autres personnels encore. Ces éléments locaux n’ont pu qu’être confirmés par le DASEN de l’Ain présent. Pour nous, la réponse doit maintenant venir du ministère, car le département a fait le nécessaire (appartement réservé par les services de la DDCS en lien avec la Préfecture) et par le Recotrat (ASIA spéciale pour l’aide à l’installation).

- médecine scolaire : le DASEN a confirmé que 4,9 postes seraient seulement pourvus sur 12 existants dans le département. Un médecin scolaire pour 18000 élèves au Pays de Gex notamment.

- éducation prioritaire : la nouvelle carte de l’éducation prioritaie a été « sanglante » pour l’Ain qui a perdu beaucoup de réseaux. Des écoles « orphelines », ayant tous les critères de l’éducation prioritaire, n’ont pu bénéficier d’un label REP ou REP+. (Nantua, Bellignat les Saules, Bourg Daudet).

Les échanges ont été intéressants et l’écoute réelle. Mais les conseillers n’ont pu apporter aucune réponse concrète à nos questions. Un dossier sur la Vie chère a été remis au conseiller à l’éducation du premier ministre.