Rassemblement et demande d’audience
Mercredi 15 novembre 2017 à 15h00
Devant la préfecture de Bourg en Bresse
Déclaration de la FSU01 ce 15 novembre :
Compte-rendu de l’audience :
Nous avons repris les enquêtes retournées par les collègues et insister sur plusieurs points :
nous ne défendons pas la précarité contrairement à ce qu’a dit le président dans son récent discours à Tourcoing : nous luttons contre depuis plusieurs années ! Mais nous défendons les personnels en situation de précarité et demandons la pérennisation de leur poste. Nous avons développé auprès des représentants de la Préfecture les nombreuses missions quotidiennes qu’ils assurent dans les écoles, qui suivant leur taille, s’approchent de petit collège en nombre d’élèves. Pour les collèges et lycées, ces personnels représentent un renfort indispensable dans la surveillance et l’accompagnement des élèves : des établissements du secondaire ont parfois un tiers de leurs surveillants en contrats aidés. Les questions de sécurité des écoles et établissements ont attiré particulièrement leur attention avec les questions de PPMS attentat mais aussi au quotidien.
nous avons insisté sur les petites écoles et les directeurs d’écoles sans décharges car lors du CDEN de rentrée, l’Inspection Académique s’étaient engagée à les épargner… Pas de promesse à ce sujet mais nous y reviendrons auprès de l’Inspection Académique.
enfin nous sommes revenus sur la situation de certaines personnes en CUI, ayant plus de 50 ans ou en situation de RQTH, pour lesquelles l’Education Nationale n’aurait pas reconduit de contrat. Là aussi, les représentants de la Préfecture nous ont expliqué que pour les publiques prioritaires, Pole Emploi met en place un dispositif renforcé pour les accompagner… vers quoi ? Cette réponse ne nous convient pas dans la mesure où c’est bien l’EN qui devrait prolonger leur contrat.
Nous demandons donc aux écoles et établissements qui ont des personnels dans ce cas de leur demander de se mettre en contact avec nous pour que nous puissions faire respecter les engagements au cas par cas.
Pour autant, le dossier global des contrats aidés n’est pas clos. Nous rappelons que l’an prochain, c’est encore plus de 100 000 contrats aidés qui devraient être supprimés.
Appel pour le 15 :
Les fédérations FSU, FO, CGT continuent de dénoncer la suppression massive de contrats aidés. (166 000 dont 20 000 dans l’Education Nationale).
Dans l’Ain cette suppression laisse sans emploi des centaines de personnes intervenant dans les écoles et établissements scolaires.
C’est le fonctionnement des écoles et des établissements qui est mis à mal et qui va devenir impossible :
• Suppression des postes d’aide administrative aux directeurs d’école (y compris les moins de 4 classes contrairement aux annonces faites en début d’année scolaire) alors que l’état d’urgence vient d’être prolongé et que bien souvent cette aide est aussi en direction des élèves notamment en situation de handicap.
• Suppression des contrats exerçant les missions à la vie scolaire, maintenance informatique, entretien et secrétariat…
• Suppression de nombreux contrats dans les collectivités locales (agents d’entretien, aides maternelles, cantines, garderies, accueil périscolaire…)
• Mutualisation des AVS avec baisse du nombre d’heures attribuées aux élèves en situation de handicap
Rassemblement et demande d’audience
Mercredi 15 novembre 2017 à 15h00
Devant la préfecture de Bourg en Bresse
Le tract intersyndical :
Le courrier de la FSU au ministre de l’Education Nationale :
D’autre part, la FSU nationale organise un rassemblement à Paris ce mercredi 8 novembre :
Communiqué de presse – Les Lilas le 6 novembre 2017
Pour un plan de titularisation et des conditions d’emploi stables et pérennes dans la Fonction publique !
La FSU appelle à un rassemblement ce mercredi 8 novembre à midi devant Bercy pour exiger une autre politique de l’emploi dans la Fonction publique. A l’occasion de ce rassemblement, de nombreuses et nombreux contractuel.les.s issu.e.s de tous les secteurs de la Fonction publique seront présent.e.s et pourront témoigner de leurs conditions d’emploi et des conséquences de la précarité.
Le dernier rapport annuel de la Fonction Publique fait de nouveau état d’une progression de la part des non titulaires parmi les agent.e.s public.que.s : un personnel sur cinq est contractuel, soit près d’un million de personnes !
La FSU ne se résout pas à voir se développer toujours plus la précarité.
Alors que le dispositif « Sauvadet » prend fin en mars 2018 et que rien n’est prévu ensuite. La FSU demande qu’un nouveau plan de titularisation soit mis en discussion immédiatement et que des recrutements de titulaires à la hauteur des besoins soient programmés.
Parallèlement, elle exige que les employeurs publics améliorent les conditions dans lesquelles les contractuel.le.s sont employé.e.s.
La FSU dénonce aussi la baisse des emplois aidés qui constitue un véritable plan social dans la Fonction publique. Des salarié.e.s, le plus souvent des femmes, vont se retrouver brutalement au chômage, faute de perspectives de réemploi et de réinsertion professionnelle et certaines missions qu’elles et ils exercent actuellement vont disparaître, au détriment du service public.
La FSU a demandé à ce qu’une délégation soit reçue par le Ministre de l’Action et des Comptes publics pour évoquer ces sujets.