Les organisations syndicales haussent le ton : si une augmentation significative des salaires n’est pas annoncée le 17 mars par la ministre de la Fonction publique, elles appelleront à la grève le 22 mars.
Le mardi 22 mars, les organisations syndicales FSU, CGT, CFDT, CGC, FA-FP, Solidaires et UNSA appelleront l’ensemble des agents de la Fonction publique à la grève si les propositions salariales ne se traduisent pas par une augmentation significative des salaires. C’est le message porté dans l’unité auprès du gouvernement alors que la nouvelle ministre de la Fonction publique vient d’annoncer aujourd’hui que le rendez-vous salarial promis serait finalement décalé au jeudi 17 mars en raison du récent remaniement ministériel.
Pour les organisations syndicales, l’heure doit être au dégel significatif de nos salaires bloqués depuis plusieurs années.
Déjà, le 26 janvier dernier, la profession à l’appel notamment de la FSU avait mis la pression sur le gouvernement et porté ses exigences notamment en terme de revalorisation du point d’indice dans la perspective des discussions à venir fin mars sur ce dernier sujet.
Aujourd’hui, avant même l’ouverture des négociations, le gouvernement s’entête à parler de « mesures symboliques » voire même de maintien du gel, ce qui est proprement inadmissible. Les propositions précises vont être dévoilées le 17 mars.
Sans attendre, les organisations syndicales ont décidé de déclencher un dispositif d’alerte sociale pour le 22 mars pour mettre les négociations salariales sous pression.
Le rendez-vous salarial doit déboucher sur des mesures fortes.
Dans le cas contraire, les syndicats dont la FSU appelleront à la mobilisation des agents de la Fonction publique et donc des enseignants des écoles à la grève le 22 mars.
Tract FSU :
La balle est maintenant dans le camp du gouvernement.